L'Art s'invite à l'ICP | Découvrez l'univers du photographe Franck Vogel

Le photographe Franck Vogel s'est vu offert, le temps d'une journée, l'opportunité de créer une œuvre éphémère au sein de la cage de Faraday du Musée Edouard Branly, un lieu mythique et secret niché au coeur du campus des Carmes de l'Institut Catholique de Paris.

En quoi ce projet constitue une rupture dans votre processus de création ?

Franck Vogel : Flux, Métaflux est un nouveau type de projet pour moi puisqu’il ne s’agit pas seulement de photographie. Il implique également une équipe technique, artistique et curatoriale dès le début de la création pour adapter l'oeuvre au lieu. C’est un vrai travail d’équipe pour la sublimer.

 

 

D'où est venue votre idée de photographier les ponts de Paris ?

Je suis fasciné par l’eau et les fleuves depuis de nombreuses années. J’ai d’ailleurs réalisé un travail au long cours sur l’eau avec le projet Fleuves Frontières, pour lequel je me suis intéressé à huit grands fleuves transfrontaliers - Nil, Brahmapoutre, Colorado, Jourdain, Mékong, Gange, Zambèze et Danube - afin de mieux comprendre les enjeux géopolitiques et les problématiques liées à l’accès à l’eau à travers le monde.

Habitant à Paris, je me devais de réaliser une création autour de la Seine, mais je souhaitais également sortir de ma zone de confort. Comme une déambulation, l’eau et les ponts se sont rapidement imposés à moi.

Quel lien faites-vous entre l'eau et la cage de Faraday ?

L’eau a toujours été un moyen de communication pour les hommes, et les ondes radios ont apporté une nouvelle dimension à la communication grâce à Édouard Branly.
C’est ici, dans sa cage de Faraday, qu’il a compris leur fonctionnement. Un lieu mythique que nous avons voulu mettre en résonance avec le mouvement de l’eau et les ondes qui s’y diffusent.