Portrait

Un Erasmus au bout du monde : Martin, entre calme arctique et projet de vie

Martin, 20 ans, étudiant en licence d’histoire-géographie, a choisi une destination étonnante pour son semestre Erasmus fin 2024 : Haskoli Islands University en Islande. Une expérience qui a confirmé son envie de vivre à l’étranger et l’a plongé dans un quotidien très différent de celui de Paris.

Martin en Islande ICP

Un projet mûri dès la première année

Partir à l’étranger, Martin en rêvait depuis longtemps. Lorsqu’il découvre la liste des destinations Erasmus en première année, l’Islande attire immédiatement son attention. Il y était allé deux ans plus tôt lors d’un voyage d’été qui l’a marqué.

Il prépare alors le TOEFL, passage obligé pour partir en Islande, et construit patiemment son projet. En août 2024, il s’installe à Reykjavik pour un semestre. Un changement de décor total : petite capitale calme, grand campus international et rythme de vie plus lent qu’à Paris. “C’est un pays hors du temps, raconte-t-il.

Une immersion dans un autre rythme

Le choc n’a pas été seulement culturel. L’hiver islandais oblige à composer avec des journées très courtes — parfois trois heures de lumière seulement — et un froid bien installé. Les professeurs n’hésitent pas à recommander compléments alimentaires ou huile de foie de morue.

À l’université, l’intégration est facilitée par une semaine d’orientation, des activités, un mentorat. Les cours en anglais sont accessibles, le rythme est plus souple mais rigoureux : peu de partiels écrits mais des travaux de fond. Il suit aussi un cours d’histoire islandaise et découvre un nouveau champ d’intérêt : la géopolitique arctique. Une piste sérieuse pour un futur mémoire.

Explorer l’île et confirmer une vocation

Martin profite de chaque occasion pour explorer l’Islande : aurores boréales, volcans, plages noires, road trips entre amis… Il apprend aussi à organiser ses voyages, gérer un budget et vivre en colocation dans un pays où tout coûte plus cher. Ce semestre lui a permis de se confronter à un autre mode de vie, plus calme, plus connecté à la nature. Le retour à Paris, dans le bruit et la foule, a été brutal. Mais ce séjour a confirmé son envie : vivre à l’étranger un jour, peut-être dans un pays nordique.

Son conseil à ceux qui veulent partir ? “Préparez bien le TOEFL si vous voulez aller en Islande, car ça demande du temps.”

Publié le 17 septembre 2025 Mis à jour le 18 septembre 2025

A lire aussi