Elisabeth Lecuyer : médaillée de l'Office national des combattants et victimes de guerre de la Marne

Un engagement de longue date

Elisabeth Lecuyer-Glasser, enseignante à l'ICP, a reçu la médaille de bronze de l'Onac, Office national des combattants, le 24 janvier à la maison du combattant de Châlons-en-Champagne par Jean-Michel Latargez, directeur de l'Onac de la Marne.

Cette distinction récompense les années de travail d'Elisabeth Lecuyer-Glasser auprès de la jeunesse pour transmettre la mémoire des Deux Guerres Mondiales et sensibiliser les jeunes générations. Cette médaille gratifie également son action au sein du Conseil départemental des Anciens Combattants de la Marne. Elle est également engagée à l'AFMD 51, Amis de la fondation pour la mémoire de la déportation, et aussi membre de diverses associations.
 

Son histoire familiale à l'origine de sa passion

L'histoire familiale d'Elisabeth Lecuyer-Glasser explique son intérêt pour l'histoire contemporaine et son engagement auprès de ses élèves tout au long de sa carrière. En effet, son grand-oncle est décédé dans les premiers jours de la Première Guerre Mondiale et sa grand-mère paternelle était résistante en Normandie. Elle est fille de Français libre.

Afin d'impliquer ses élèves et d'ancrer ses cours dans le concret, elle utilise des outils pédagogiques motivants. Ses élèves participent ainsi chaque année au Concours National de la Résistance et de la Déportation, elle invite également des témoins de la Seconde Guerre Mondiale en cours.
Elisabeth organise aussi des visites de lieux de mémoire des deux conflits mondiaux. Pour étudier la guerre de 1914-1918, elle a ainsi emmené ses classes à Verdun, sur le Chemin des Dames, au mémorial de Péronne ou encore au Fort de la Pompelle près de Reims. Pour le second conflit mondial, elle a organisé la visite du siège de la Gestapo à Châlons, du camp du Struthof en Alsaceou encore au Mont Valérien et à Colombey-les-deux-Eglises. Elle a souvent impliqué des élèves lors des commémorations, présence au monument aux morts les 11 novembre et 8 mai et lors de la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation le dernier dimanche d'avril.
 

"Il est important que les jeunes connaissent ces périodes sombres de l'histoire. Le contexte est important pour ne jamais oublier, pour ne pas répéter les horreurs du passé et nous, adultes et enseignants, devons transmettre aux jeunes générations l'histoire de ces hommes et de ces femmes morts pour notre patrie et rappeler les valeurs de citoyenneté qui y sont rattachées." Elisabeth Lecuyer-Glasser