Portrait

Diplômée de l'ELCOA, ses connaissances lui ouvrent les portes du monde de l'art

Brenda est titulaire de la licence Langues, Littérature et Civilisations de l'Orient ancien. Elle poursuit désormais ses études à la découverte des enjeux géoculturels des mondes asiatiques et des problématiques des musées

Brenda Koffi

Brenda est actuellement en Master Stratégies muséales et gestion de projets - Asie à l'ICP, elle revient sur ses années passées à l'ELCOA.

Quelles raisons ont motivées votre choix de débuter vos études à l’ELCOA ?


Durant mes années collège et lycée, j’ai étudié les langues anciennes. J’ai donc décidé, après un bac ES, de poursuivre dans cette filière. J’ai recherché une formation en langues anciennes dans le but d’approfondir mes connaissances et de me spécialiser dans ce domaine.

La licence de Langues, Littérature et Civilisation de l’Orient Ancien de l’École des Langues et Civilisation de l’Orient Ancien est une formation proposant un panel de cours sur les langues, les civilisations et l’histoire de la région proche-orientale ancienne.

En choisissant l’akkadien, le copte, l’égyptien hiéroglyphique, le hittite, le latin et le sumérien, j’ai eu la possibilité de personnaliser mon cursus selon mes attentes et mes besoins, chose qui me tenait à cœur dans la poursuite de mes études universitaires.


Comment avez-vous ressenti ces 3 années de cursus ?


Je me souviens que le suivi des étudiants par les enseignants a été un véritable atout. J’ai eu la chance d’avoir des professeurs à l’écoute ayant le souci de faire progresser les étudiants.
Dès l’entretien d’entrée en première année, le contrat d’études permet d’orienter au mieux et de suivre la progression de l’étudiant. Il en est de même pour les enseignants qui tout au long de l’année veillent au bien-être de chacun par leur investissement personnel, la qualité de leur enseignement.

La taille humaine de la promotion favorise l’interaction entre les étudiants et aussi entre les enseignants et les étudiants pour une meilleure cohésion.
Quant aux autres étudiants, le fait d’être dans un petit groupe et dans une filière si singulière est très appréciable ; cela resserre les liens et encourage l’esprit de camaraderie.


La poursuite en Master, une évidence ?


Le Master en Stratégies muséales et gestion de projet de la Faculté des Lettres de l'ICP est l’aboutissement de mon cursus en Langues anciennes.

Après avoir effectué un stage au Louvre en L2, il me semble nécessaire de me diriger vers un master qui se focalise sur le continent asiatique et notamment sur la zone du Proche-Orient tout en alliant professionnalisation.
J’ai notamment apprécié les cours d’Art histoire et culture du Monde arabo-persique et de comparaison des collections muséales et des cultures Est-Ouest. Ces deux enseignements m’ont permis de faire le lien entre ma licence et les enjeux géoculturels du monde contemporain.


Comment abordez-vous le monde professionnel ?

J’ai eu la chance d’être acceptée au Séminaire international d’été de muséologie proposé par l’Ecole du Louvre. Il me permettra surtout d’être en présence de professionnels internationaux (Conservateurs du musée du Louvre et du Quai Branly, membres de l’Unesco et de l’Institut du Monde Arabe) de les interroger et de me projeter sur le marché du travail.


Quels sont pour vous les atouts des études en langues anciennes ?

Elles permettent d'acquérir une base de connaissances solides sur les origines d’une région voire l’histoire du monde. Avoir un aperçu de ces sociétés anciennes, des relations qu’ont entretenues les civilisations, de leur tradition est un élément essentiel à la compréhension des enjeux contemporains de la région.
Le Proche-Orient est également une région soumise à instabilité constante due aux conflits idéologiques et cultuels avec un important patrimoine culturel qui nécessite une conservation et une protection constante.

Pendant les trois ans de licence sont accumulées des connaissances sur des collections spécifiques puis un master, tel que celui en Stratégies muséales spécialisé Asie, complète le cursus d'une culture solide dans le domaine muséal.
Aujourd’hui, l’Asie et notamment le Proche-Orient sont les nouveaux « El-dorado » de la culture. La zone Proche-orientale est en plein essor ; par exemple la région du golfe persique est un véritable incubateur en matière culturelle. Les musées sont en plein développement et les opportunités de travail, légions.


Que diriez-vous à celles et ceux qui hésitent à s’engager dans un cursus comme la licence LLCOA ?

Comment je l’avais évoqué précédemment, j’ai choisi l’ELCOA après avoir étudié les langues anciennes au collège et au lycée. Il existe d’autres parcours tels que les lettres classiques pour poursuivre dans cette filière.
Pourtant j’ai opté pour la licence LLCOA qui ne se concentre pas seulement sur le grec et le latin mais qui se distingue par le panel de langues proposées. Celui-ci permet aux étudiants de ne pas se cantonner aux langues classiques mais aussi de créer leur propre parcours ce qui n’est pas donné à tous.

Être en licence LLCOA c’est aussi bénéficier d’un suivi singulier, étant peu nombreux en cours, les enseignants et l’équipe pédagogique prennent le temps de nous aiguiller afin de nous préparer au mieux pour l’après (master, doctorat ou monde du travail).

De plus, il faut savoir que des études de langues offrent de multiples débouchés car elles peuvent être conjuguées avec d’autres matières comme le journalisme, l’édition ou les humanités. Il ne faut donc pas se fermer des portes !
Il est important d’avoir conscience de son potentiel. Il existe des formations connues et très attractives mais bien d'autres sont proposées, menant vers des perspectives riches et ouvrant de nombreuses voies à haut potentiel.
Publié le 21 juillet 2020 Mis à jour le 20 novembre 2023

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