Portrait

Sélène en mobilité à Budapest, une expérience culturelle !

Sélène, en troisième année de Licence Information et Communication sur le campus de Reims est parti à Budapest pour son cinquième semestre à l’ICP, elle revient sur cette expérience enrichissante.

Sélène Reims

Cette année, plusieurs étudiants en troisième année de licence sur le campus de Reims ont passé un semestre en mobilité à l’international. Grâce aux différents accords de l’ICP, les étudiants rémois ont pu partir en mobilité dans des destinations variées : Hongrie, Pologne, Etats-Unis, Irlande, Liban, Mexique, Espagne et Italie.

Sélène, en licence Information et Communication parcours Humanités et diversité des langages, a décidé de partir un semestre à Budapest, en Hongrie, à l’Université Pázmány Péter Katolikus Egyetem. Elle nous partage son expérience.
 

Pourquoi avoir fait le choix d'une mobilité à l'international ?

C’est une expérience que je souhaite vivre depuis le lycée, à la fois pour l’aspect linguistique, mais également culturel.
 

Pourquoi avoir choisi la Hongrie comme destination ?

D’abord pour des raisons financières, car je ne souhaitais pas payer le TOEFL et beaucoup d’université le demandait en prérequis. L’université de Budapest ne demandait pas de certification particulière en langues. J’avais également entendu beaucoup de bien sur cette partie de l’Europe, ce qui a motivé mon choix.
 

Qu’est-ce que cette expérience vous a apporté ?

Beaucoup d’indépendance ! Je suis quelqu’un d’indépendant, mais le fait de partir à l’étranger durant plusieurs mois, de se débrouiller seule, d'être dans un pays où les habitants parlent une autre langue, tous ces éléments m'ont permis de développer une autre forme d'indépendance.

J'ai également développé une plus grande curiosité pour cette partie du monde. Sur place, je me suis beaucoup intéressée à l’histoire du pays, à sa culture… ce qui m’a donné envie de revenir pour continuer à découvrir cette région de l’Europe.
 

Avez-vous vu une différence entre les cours en France et en Hongrie ?

J’avais beaucoup moins de cours en Hongrie, 8h par semaine, ce qui m’a permis d’avoir beaucoup de temps libre pour découvrir le pays.
J’ai été également étonnée par la structure des cours qui est différente de celle que nous connaissons en France. À Budapest, j’ai pris très peu de notes, les cours étaient surtout fondés sur l’échange des idées à l'oral.
 

Qu’est-ce qui vous a surpris à Budapest ?

C’est une ville très internationale, il y a un véritable mélange de culture qui se fait.
Ce qui m’a surprise, c’est l’ambivalence chez les Hongrois entre la nouvelle et l’ancienne génération. La nouvelle génération est très ouverte alors que l’ancienne génération, qui a connu l’ère du communisme, est très fermée au premier abord.

Que conseilleriez-vous aux étudiants qui souhaitent faire une mobilité à l’international ?

Je leur conseillerais d’être curieux de tout ! Sur place, il faut savoir s’intéresser aux choses autour de soi et se laisser bercer, partir à la découverte du pays, de la culture, de la langue, des habitants…
 

Vous êtes plusieurs dans votre classe à avoir passé un semestre à l’étranger, qu’en retenez-vous ?

Ce qui est intéressant, c’est que nous avons chacun eu des expériences différentes. Nous avons été confrontés à la différence culturelle et à une autre vision du monde, ce qui est un véritable atout dans notre filière.
 

>> Ecoutez l’interview sur RCF de Sélène à propos de son expérience à l’étranger
Publié le 8 mars 2024 Mis à jour le 11 mars 2024

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