Mesurer l’impact social : quand la théorie rencontre la pratique pour transformer les organisations

Ancrer l’impact social dans sa pratique

Après une formation initiale en économie, Cyril a travaillé en France et à l’étranger dans le domaine du financement solidaire. C’est comme cela, sur le terrain, qu’il découvre la notion d’impact dans des domaines aussi variés que l’environnement ou encore le social. Il dirige aujourd’hui le département Mesure d’impact chez Citizing, une agence spécialisée dans l’évaluation socio-économique.

Lorsqu’il prend ce poste, Cyril ressent le besoin de structurer ses méthodes et d’ouvrir son équipe à de nouvelles approches. Il découvre alors le Certificat universitaire Evaluation de l'utilité sociale et mesure de l'impact social, proposé par l’ICP et recommandé par l’Avise. « J’avais besoin de mettre des mots sur des pratiques que je maîtrisais de manière autodidacte, et de les ancrer dans une réflexion collective pour mieux les transmettre à mon équipe. » explique-t-il.
 

Questionner ses habitudes professionnelles

Le certificat, suivi en binôme avec une collègue, lui offre bien plus qu’un cadre théorique : « On parlait du même métier, mais avec des approches radicalement différentes. » Les intervenants, des experts reconnus, l’amènent à repenser la manière dont Cyril avait l’habitude d’aborder les projets, en partant de l’activité sociale pour remonter vers les indicateurs. « Ça nous a obligés à inverser notre questionnement auprès des clients. »

Les échanges entre professionnels (conseils, ONG, think tanks) et avec des étudiants de master créent une dynamique riche, qui permet d’approfondir les retours d’expérience. « Les repas du midi étaient passionnants : on croisait des collègues aux visions complémentaires. »
Dès la fin de sa formation, Cyril et son équipe intègrent les nouvelles méthodes dans leurs missions. « On a testé ces approches sur deux projets, et certaines sont restées. » Le certificat a aussi renforcé la légitimité de leur démarche : « Voir que ces pratiques étaient organisées et professionnalisées ailleurs nous a donné confiance. »

Aujourd’hui, Cyril recommande cette formation aux professionnels du conseil mais aussi aux associations souhaitant renforcer leurs compétences. « Pour des structures accompagnées, ce serait un excellent moyen de s’approprier ces enjeux. » Il envisage même des formats de suivi pour maintenir cette dynamique, comme des ateliers collectifs.