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La Chancellerie distingue Léo Bancou pour l’excellence de sa thèse

Léo Bancou, maître de conférences en Gestion à l’ICP, a été récompensé par le prix de la Chancellerie pour sa thèse sur la transformation des dynamiques sociales dans le travail hybride. Cette distinction souligne l’excellence de ses recherches ainsi que la qualité de son enseignement auprès de nos étudiants.

Leo Bancou Chancellerie des universités de Paris - Sylvain Lhermie

Le 2 décembre dernier, Léo Bancou, maître de conférences en Gestion au sein de la Faculté de Sciences sociales, d’Économie et de Droit de l’ICP, a reçu le 1er prix de thèse en sciences de gestion de la Chancellerie des universités de Paris et de la région Île-de-France. Une distinction prestigieuse qui vient couronner un parcours scientifique exigeant et engagé.

Après un passage par le CPES (Cycle Pluridisciplinaire d’Études Supérieures) de l’Université PSL, un Master en Media Studies and Management à The New School à New York et trois années en communication dans le secteur de l’Intelligence Artificielle, il choisit de se lancer dans une thèse en sciences de gestion à l’Université Paris-Dauphine – PSL, au sein du laboratoire DRM-MOST.

Soutenue avec succès en 2024, cette thèse, intitulée De l'être-là au devenir ensemble : Organiser la co-présence dans des modes de travail hybrides, explore le phénomène de co-présence au sein d’environnements mêlant travail en présentiel et télétravail.

« Ce prix valorise quatre années de travail doctoral et rappelle combien ces sujets, qui interrogent la manière dont nous travaillons ensemble, sont essentiels dans le monde professionnel actuel. Mes recherches et mon parcours pluridisciplinaire enrichissent aussi mon enseignement au sein de la licence Sciences sociales, en apportant un regard critique et ancré dans la réalité des organisations. »

Une recherche au cœur des transformations du travail

Sa thèse montre que la vraie présence ne se limite pas à partager un espace physique. Il s’agit de vivre un moment commun. Elle offre un cadre pour repenser les relations sociales dans les modes de travail digitalisés.

« La co-présence n’est pas seulement une question d’espace, mais de partager un moment ensemble. Cette recherche permet de mieux comprendre comment se forment des liens sociaux au sein d’environnements de travail où l’on se voit moins, ou à travers des écrans », explique-t-il.

Ces travaux, qui mêlent sciences de gestion et sciences humaines, éclairent aussi sa pédagogie. Ils lui permettent de transmettre aux étudiants une approche plus réflexive et critique des organisations, en les invitant à comprendre non seulement le fonctionnement des entreprises, mais aussi la manière dont les relations humaines se construisent.

« Philosophie, sociologie, comportement organisationnel, … ces disciplines aident les étudiants à développer leur réflexivité et à donner du sens à leurs expériences professionnelles », ajoute-t-il.

Transmettre aux étudiants et ouvrir de nouvelles perspectives

Au sein de l’ICP, Léo enseigne le Management de projet en L3 Sciences sociales et assure le rôle de Directeur d’Études pour les L1 sur le campus de Reims.

« Je veux transmettre aux étudiants non seulement des outils théoriques, mais aussi des réflexes et des attitudes qui leur seront utiles dans leur vie professionnelle, notamment à travers des mises en situation concrètes ».

Au-delà des compétences techniques, il souhaite également leur montrer qu’il existe un monde ouvert et dans lequel ils peuvent trouver un sens, que ce soit dans leur travail, dans leurs relations avec les autres, ou dans leurs engagements associatifs et professionnels. Une vision de l’enseignement qui s’avère d’autant plus nécessaire dans le contexte sociétal actuel :

« À l’heure où l'IA tend à uniformiser l’apprentissage et où l’enseignement supérieur est fragilisé, il est essentiel de rappeler que les universités offrent des espaces de dialogue, de débat, et de socialisation indispensables », conclut-il

Publié le 15 décembre 2025 Mis à jour le 15 décembre 2025

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