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Découvrez les dernières publications des enseignants-chercheurs de l’ICP
Publié le 14 décembre 2022 – Mis à jour le 14 décembre 2022
L’Institut Catholique de Paris compte dans ses rangs près d’une centaine d’enseignants-chercheurs, qui publient régulièrement le fruit de leurs travaux de recherche. Retrouvez à la bibliothèque les derniers ouvrages parus !
bibliotheque Fels ICP
ICP - F. Albert- Cécile Dubernet, Sophie Enos-Attali. Relations internationales, Paris, Larcier, coll. Paradigme, 2022, 574 p.
- les principales théories des relations internationales ;
- les grandes notions de droit international public ;
- les principaux acteurs des relations internationales (État, organisations intergouvernementales, entreprises multinationales, organisations non gouvernementales, réseaux criminels transnationaux) ;
- l’histoire des relations internationales de 1945 au printemps 2022.
En complément, le manuel propose une bibliographie indicative des principaux ouvrages de relations internationales, ainsi qu’une liste de sites internet donnant accès à une diversité de ressources en ligne.
Mis à jour en juin 2022, le manuel propose une analyse des grandes tendances et des principaux événements ayant récemment impacté la scène internationale comme la crise sanitaire, la guerre en Ukraine, ou encore le retrait des troupes occidentales en Afghanistan et au Sahel.
- Gilles Drouin (ed.). La liturgie au miroir de la crise sanitaire. Relecture spirituelle et théologique d'une pastorale de crise, Paris, Ed. du Cerf, coll. Cerf Patrimoines, 2022, 200 p.
Deux ans plus tard, dix théologiens, relisent, avec un début de recul ce que les communautés ont mis en œuvre pour faire face à cet évènement inouï en 20 siècles de christianisme : la suspension quasi planétaire de toute activité liturgique communautaire.
Dans un premier temps des situations pastorales sont analysées, par François Meusnier, un des fondateurs de la Communauté Ecclesiola, par Monique Brulin qui se penche sur la dévotion, par Sr Bénédicte Mariolle avec la pastorale des malades.
Dans un second temps, les théologiens Job getcha, Isaia Gazzola et Nicolas Cochand, respectivement orthodoxe, catholique et réformé apportent un regard œcuménique sur cette pastorale de crise, Sylvain Brison et Patrick Pretot en dégagent respectivement les enjeux politique et sacramentel.
François Cassingena Trevedy opère en finale une brillante relecture spirituelle de ce temps de manque.
- Jérôme de Gramont. Proust, le présent perdu, Paris, Ed. de Corlevour, 2022, 198 p.
Comment imaginer un tel manque puisque le réel n'a de cesse de s'imposer à l'expérience comme ce qu'il y a et qui sans cesse et de manière obvie nous est donné : par exemple ce jardin en fleurs, ces arbres, ces promeneurs, etc., ou
puisque notre existence ne se sépare pas de cette profusion de présences, ce cortège des choses au milieu desquelles nous sommes littéralement plongés. Le réel, l'inlassable plutôt, que l'expérience fournit sans relâche, jour et nuit. Et comment cette leçon pourrait-elle nous venir de Proust, c'est-à-dire d'un ouvrage voué précisément à d'infinies descriptions, avec un tel luxe de détails, une telle attention à l'infiniment petit, que notre sensibilité s'en trouve multipliée - mais sensibilité à quoi, sinon au réel forcément ? Qu'attendre de la littérature sinon qu'elle nous apprenne à voir davantage - mais seulement alors pour mieux distinguer tout ce qui s'offre déjà à nous dans l'expérience de ce jardin en fleurs.
Quand le narrateur, dans les dernières pages de la Recherche, compare son livre encore à venir à des verres grossissants, il n'entend aucunement substituer une expérience fictive à celle que nous menons communément, il ne veut pas dire que nous n'avons rien vu, mais il invite son lecteur à lire en lui-même et mesurer la justesse de ce qui est écrit à l'expérience qui est bien la sienne.».
Jérôme de Gramont
- Emmanuel Pisani. Hétérodoxes et non musulmans dans la pensée d'Abū Ḥāmid al-Ġazālī, Paris, Vrin, 2022, 280 p.
satisfaire les musulmans car l'unité de la communauté reste l'idéal à atteindre. Cependant, à l'époque d'al-Gazali (m. 505/1111), les divisions s'amplifient, avec leurs cortèges de conséquences sociales et politiques redoutables.
Soucieux de dépasser les conflits entre les écoles juridiques et théologiques, al-Gazali va développer une synthèse originale et inclusiviste qui neutralise le couperet communautariste et exclusiviste de certaines écoles islamiques et permet d'intégrer ses coreligionnaires au grand projet de l'islam sunnite. L'étude montre que son approche n'est pas sans conséquence dans le statut et le regard qu'il porte sur les non musulmans, qu'ils soient juifs, chrétiens, bouddhistes, etc. Plus encore, sa pensée permet de fonder une théologie islamique de l'autre et du dialogue.