Portrait

10 ans après un master Solidarités : le parcours de Raphaële

Après un premier parcours professionnel en communication digitale, Raphaële rejoint le master Solidarités et Transition durable et en sort diplômée en 2012. Elle dirige aujourd’hui Colombbus, une association qui favorise l’inclusion sociale et professionnelle grâce au numérique.

Raphaele Gubert R.G-V

Réussir sa reconversion grâce à la bonne formation

Après plusieurs années dans la communication digitale et la gestion de projets, Raphaële souhaitait donner davantage de sens à son métier. Elle postule donc à plusieurs postes, mais sans formation spécialisée, ses candidatures restent sans réponse.

Elle décide alors de rejoindre le master Solidarités et Transition durable de l’ICP. Le master lui permet de découvrir des sujets qu’elle ne connaissait pas, comme l’insertion par l’activité économique, qui aide des personnes éloignées de l’emploi à retrouver un travail avec un accompagnement. Elle développe des compétences nécessaires pour réussir sa reconversion :

« Le master m’a permis de rendre possible ma reconversion et de découvrir des domaines totalement nouveaux ».

Le master a été pour elle une véritable révélation sur le plan humain et collectif « L’aventure humaine et collective aux côtés des autres étudiants et des enseignants m’a redonné confiance et a rendu possible cette reconversion ». Pour Raphaële, il ne s’agit pas seulement d’acquérir des connaissances théoriques, mais aussi de développer une capacité à agir et à construire des solutions concrètes dans l’économie sociale et solidaire.

Du master au terrain

Plus de dix ans plus tard, Raphaële dirige Colombbus, une association qui utilise le numérique pour favoriser l’inclusion sociale et professionnelle des publics éloignés de l’emploi et de la formation. Elle supervise le développement de cinq chantiers d’insertion certifiants et d’un pôle de médiation numérique. Chaque jour, elle met en pratique les enseignements du master : gérer des projets, coordonner des équipes et créer un impact concret sur le terrain.

Aujourd’hui, elle continue de se concentrer sur le développement de Colombbus, en prenant en compte les défis du secteur : baisse des financements publics et demandes croissantes des structures de l’ESS. Son regard se projette aussi vers l’avenir : « J’aimerais, un jour, transmettre mon expérience et mes connaissances à de futurs dirigeants d’association. »

Son conseil aux futurs étudiants ?
« Ne surtout pas hésiter à se lancer ! Grâce au master, nous pouvons accompagner le changement et en faire partie. »

Publié le 17 octobre 2025 Mis à jour le 23 octobre 2025

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