PH313 - Philosophie moderne et contemporaine II : Phénoménologies françaises

- analyse critique d'un texte ou d'un problème,
- capacité d'argumentation,
- structuration de l'expression écrite ou orale.

Phénoménologies françaises

Le Tournant théologique de la phénoménologie française de Dominique Janicaud (1991) a marqué une rupture dans l’histoire de la philosophie continentale. Etonnement, en France, au pays par excellence de la laïcité, la « question de Dieu » entrait à nouveau dans la philosophie, y compris dans l’université. A partir de ce constat, ce cours mesurera à la fois les mérites et les limites d’un tel « tournant ». Repartant de la « phénoménologie de l’inapparent » et de sa distinction avec le concept de « finitude », nous suivrons pas à pas les chemins empruntés par la phénoménologie en France : la chair (Merleau-Ponty), le visage (Lévinas), l’auto-affection (Henry), le don (Marion), la parole (Chrétien), l’expérience (Lacoste), le traumatisme (Maldiney).

Bibliographie : D. Janicaud, Le tournant théologique de la phénoménologie française (L’éclat, 1991, repris dans La phénoménologie dans tous ses états, Folio-Essais, 2009) ; E. Lévinas, Totalité et Infini (Nijhoff, 1961, Biblio-Essais, 1990) ; M. Merleau-Ponty, Le visible et l’invisible (Gallimard, 1964, Tel Gallimard, 1990) ; J.-Y. Lacoste, Expérience et absolu (PUF, 1994) ; J.-L. Marion, Etant donné (PUF, 1997) ; J.-L. Chrétien, L’arche de la parole (PUF, 1998) ; M. Henry, Incarnation (Seuil, 2000) ; H. Maldiney, Penser l’homme et la folie (J. Millon, 2007).