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Paris

Itinéraire d'un jeune liturgiste formé à l'Institut Supérieur de Liturgie

Curé de sept paroisses, recteur d'un sanctuaire, le P. Pierre Kokot a suivi en parallèle un cursus de licence canonique de théologie à l'ISL. Il termine une thèse de doctorat. Il témoignage ici en théologien et pasteur.

illu portrait Kokot

Se former deux jours par semaine

Prêtre du diocèse de Liège, ordonné en 2002, j’ai commencé mon parcours à l’Institut Supérieur de Liturgie il y a déjà six ans.
Tout en étant curé de sept paroisses, je suis venu à Paris toutes les semaines pendant deux ans en vue de l’obtention de la Licence canonique de théologie, spécialisation en théologie de la liturgie et des sacrements.

J’ai de suite beaucoup apprécié l’enseignement et les méthodes de l’ISL. La grande diversité des matières et les divers horizons des professeurs sont une source d’enrichissement. De plus, le travail personnel, loin d’être un fardeau, est un bon complément aux cours magistraux.
Apprentissage intellectuel, le parcours à l’ISL est également l’occasion de nombreuses rencontres qui permettent, peu à peu, d’entrer dans un réseau de liturgistes.

Se laisser guider pour se former

Il me semble qu’il est nécessaire, lors d’un tel parcours, de se laisser former et d’accepter de travailler des dossiers que, spontanément, on n’aurait pas nécessairement choisis.
Ce fut mon cas, lors du choix d’un sujet de Mémoire.

Un peu impressionné par l’ampleur des sujets proposés (durant les premiers mois, il n’est pas rare d’entendre les enseignants répéter la phrase suivante : « ça ferait un bon sujet de mémoire ! », en énonçant tel ou tel problème…), mon choix a été le fruit d’une discussion avec Gilles Drouin, le directeur de l’Institut.

En effet, un article venait de paraître dans le journal « L’Homme Nouveau » sur la question de l’efficacité des exorcismes baptismaux. Et lui d’ajouter : « Tu veux un sujet de Mémoire ? Réponds à l’article ! » Le travail venait de commencer… Ce ne fut pas toujours facile, d’autant plus que cette thématique était nouvelle pour moi.
Il a fallu, comme on le répète souvent, opérer des déplacements, sortir des chemins battus… et écrire plus de cent pages sur le sujet.
 

 Fort de cette première expérience, je poursuis vers un doctorat.


Toujours encouragé par Gilles Drouin, je creuse la même thématique, abordant la question du mal dans l’initiation chrétienne, en posant la question suivante : « Si on est délivré du mal lors du baptême, pourquoi le demander chaque jour dans le Notre Père ? ». Comme mon travail contient une grande partie patristique, je travaille la question sous le regard du frère Isaïa Gazzola en espérant soutenir ma thèse, durant les premiers mois de l’année 2024.

Parallèlement, et tout récemment, il m’a été demandé d’assurer quelques heures de cours à l’ISL, sous la forme d’un séminaire avec Hélène Bricout, expérience marquante dont je garde un bon souvenir. Passer du statut d’élève à celui d’enseignant, qui plus est dans cette institution, est une marque de confiance dont je remercie l’équipe enseignante. D’autant plus que je poursuis dans cette voie durant la prochaine année académique.

Il me reste maintenant à terminer mon doctorat… en remerciant déjà ceux et celles qui m’ont permis de découvrir tant de choses durant ces années à l’ISL.

Photo d'illustration : Maya Reagan

Lieu(x) :
  • Paris
Publié le 26 juin 2023 Mis à jour le 6 juillet 2023

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