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Le Credo, source d’espérance et chemin d’unité

À l’occasion de l’année jubilaire et du 1 700e anniversaire du Concile de Nicée, une session nationale a réuni les acteurs de la catéchèse autour du Credo : trésor de foi, d’espérance et d’unité entre chrétiens.

Credo ©ICP

Échos de la session Le Credo, trésor d’espérance

proposée par le Pôle Initiation et Vie Chrétienne de la CEF - 21-22 janvier 2025
 
En tant qu'acteur incontournable de la catéchèse, l'Institut Supérieur de Pastorale Catéchétique (ISPC) a assisté à cette session.
Retour sur ce temps fort de réunion des équipes diocésaines de catéchèse et de catéchuménat.

Année jubilaire et de célébration d'un anniversaire

Le Pape François a placé l’année jubilaire sous le signe de l’espérance. L’espérance des chrétiens repose sur la certitude du salut offert dans la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Notre foi est élan du cœur mais elle est aussi profession d’un contenu, présent particulièrement dans les symboles de foi de l’Église.
 
Cette année est aussi celle du 1 700è anniversaire du premier concile œcuménique de Nicée. La confession de foi établie par les évêques à Nicée affirme une vérité centrale de la  foi, source de d'espérance : la consubstantialité de Jésus Christ avec le Père. Elle occupe une grande place dans les pratiques catéchétiques et catéchuménales. Elle est commune à l’ensemble des chrétiens.

Un appel à l'initiative des Evêques

Cette session à destination des équipes diocésaines de catéchèse et de catéchuménat a donc été conçue pour s’interroger sur la vertu d’espérance puis se replonger au cœur de la foi à travers le Credo de Nicée-Constantinople. Elle répondait ainsi à l’invitation des évêques de France dans leur lettre de novembre 2024.
 
La bibliste Elodie Verdun a proposé une Traversée biblique au fil de l’espérance. L’espérance de l’Ancien Testament s’accomplit en Jésus -Christ. Il faut ouvrir sa vision de l’espérance à la lumière de l’évènement pascal. L’espérance est fondée en Christ mais elle n’est pas totalement manifestée. C’est une espérance qui met en marche.

L'expertise des enseignants de la Faculté de Théologie de l'ICP

Marie-Caroline de Marliave, enseignante à l’ICP, a rappelé l’origine historique et théologique du Concile de Nicée, Du kérygme au Credo. Constantin convoque le Concile car la crise arienne met en péril l’unité de la foi et de l’Église et celle de l’Empire. Les évêques proclament la divinité du Verbe, Fils co-éternel au Père.
 
Mgr de Cagny est ensuite intervenu sur La place du Credo dans la liturgie. Il a souligné le lien entre l’énoncé de la foi et la vie de foi. La proclamation de la foi est réponse à la Parole de Dieu et volonté d’en vivre.
 
Irène de Château-Thierry, responsable de la commission d’art sacré du diocèse de Vannes, a abordé le thème Foi et beauté. La beauté du patrimoine religieux est un trésor à saisir pour l’évangélisation ; la voie de la beauté peut aider à s'ouvrir à la lumière de la vérité.
 
La dernière intervention (CEF, Pôle Initiation et Vie Chrétienne) a évoqué la Place des questions d’eschatologie en catéchèse. Quelle place donner à la dernière affirmation du Credo ? La vie chrétienne n’est pas une attente passive de la fin du monde. Mais l’espérance du retour du Christ porte les chrétiens à témoigner, à annoncer la Bonne Nouvelle et à agir à la suite du Christ.
 
En cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens, une table ronde a rassemblé un prêtre maronite, un pasteur protestant et un recteur orthodoxe. Les échanges ont montré que chaque tradition utilise différemment ce Credo commun. Le dialogue est important pour une meilleure expression de la foi commune.

Les interventions ont été ponctuées d’ateliers. Une veillée spirituelle a été proposée en fin de première journée.


 
Publié le 25 avril 2025 Mis à jour le 2 mai 2025

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