Portrait

Marguerite, de l'histoire de l'art à la maison de ventes aux enchères

Travaillant aux relations institutionnelles et aux partenariats du leader français de vente aux enchères, Marguerite a su tracer un riche parcours personnel et professionnel en s'appuyant sur son diplôme d'Histoire de l'art.

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Pourquoi avez-vous choisi d’étudier l’Histoire de l’art ?

J'ai choisi de faire ces études par passion, malgré le peu de débouchés connus, et de tenter de me donner tous les moyens d'arriver à une situation professionnelle intéressante. J'ai choisi la licence histoire de l'art avec un parcours Art-Anglais de l'ICP.
 

Quels souvenirs de votre licence Histoire de l'art à l'ICP?

Le cadre très beau et agréable, le côté mi-université mi-école qui permettait de se sentir cadré, ce qui est bien surtout au début des études lorsqu'on est encore très jeune, ainsi que les cours et certains professeurs plus particulièrement. J'ai fait parti des premières promotions de la licence histoire de l'art et la vie étudiante à l'époque n'était pas très développée, mais cela n'était pas très important pour moi.


Aujourd'hui vous travaillez dans une maison de vente aux enchères, quel a été votre parcours ?

Comme je ne savais pas exactement dans quel secteur je souhaitais exercer à l'issue de mes études, j'ai choisi de faire une année de "césure" pour voyager et acquérir de l'expérience professionnelle. Cela m'a permis d'accumuler trois expériences significatives en une année, dont une à l'étranger. Puis j'ai continué avec un master recherche en histoire de l'art à Paris 1. J'ai ensuite eu la chance de trouver un poste seulement 3 mois après la remise de mon diplôme! Ma double compétence histoire de l'art et anglais est un véritable atout dans les fonctions que j'exerce auprès de mes clients internationaux.
 

Quels sont vos conseils pour les lycéens qui désirent se lancer dans ces études ?

Il ne faut surtout pas hésiter à multiplier les expériences professionnelles dès le début des études (un stage pour une galerie l'été, un mi temps le samedi, quelques jours par ci par là de médiation culturelle pendant des expositions ou foires...) puis essayer d'avoir une expérience plus significative avec des stages de 4 ou 6 mois. C'est réellement ce qui fera la différence, surtout, ne pas attendre le master pour rencontrer des gens et travailler ! Et bien sûr, faire énormément d'expositions, de musées, lire la presse spécialisée (Le Journal des Arts est très bien et pas cher pour les étudiants) et se constituer une bibliographie en plus de celles que donnent les professeurs pour enrichir toujours ses connaissances.
Publié le 18 juin 2018 Mis à jour le 20 novembre 2023

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