Portrait

Marc, diplomé d'histoire, enseignant heureux et blogueur passionné !

Enseignant l'histoire et la géographie en collège et lycée, formé au management culturel et créateur de contenus pour les réseaux sociaux, Marc nous partage son expérience d'étudiant en licence Histoire-Géographie.

Des professeurs compétents, une vie étudiante sympathique

Mes années de licence m'ont permis d’acquérir des connaissances avec des professeurs compétents dans leur domaine et qui savaient transmettre leur passion. J'ai également acquis une méthode de travail et développé un appétit de recherche. Passionné par la vulgarisation et la transmission, j'ai découvert l'intérêt de me tenir informé de l'état des connaissances de ma discipline.

Du point de vue de la vie étudiante, je garde de bons souvenirs, car nous étions une promotion peu nombreuse par rapport aux autres universités, les amitiés y sont plus simples, plus faciles... On se sent moins perdu, sans parler du fait que les professeurs suivent notre parcours d'études.  La situation géographique de l'ICP est évidemment agréable pour le quotidien !
 

Un large éventail de poursuite d'études

Ce sont des années d'études où il faut apprendre à travailler par soi-même et pour soi : la licence histoire parcours histoire-géographie est idéale pour ceux qui ceux qui visent une école de journalisme, l'enseignement ou ceux qui ne savent pas encore très bien ce qu'ils veulent faire car la culture générale y est l'atout principal. On y est préparé à ce que sont la recherche, les archives, le monde politique, l'enseignement primaire ou secondaire ou encore le management culturel. Libre au jeune de s'orienter vers ce qui le séduit et ce qui lui parle le plus !

Pour ma part, j'ai d'abord voulu me consacrer au management culturel : créer ou développer l'activité touristique de lieux historiques avant de revenir vers mon premier amour, l'enseignement de l'histoire.


"la perfusion de la géographie dans l'histoire"

En licence d'histoire, la géographie est aussi mise en avant... moi qui n'avait pas accroché à la géo du collège et du lycée bien trop abstraite, j'ai adoré avec le recul celle de la fac puisqu'elle s'attache à lier le paysage à l'histoire et à l'humain. Aujourd'hui, dans mon enseignement j'essaie de valoriser ce lien et de faire comprendre aux élèves cette phrase de Sylvain Tesson :"je crois en la perfusion de la géographie dans l'histoire".
 

Créer son réseau et travailler son anglais !

En tant qu'enseignant et ancien étudiant, je crois essentiel que les étudiants développent leur réseau en rencontrant des historiens, en visitant des salons de livres, en correspondant avec des auteurs, en effectuant des stages ciblés. Les étudiants, notamment en sciences humaines, oublient trop l'importance des réseaux, quelque soit leur projet professionnel. Il faut aussi se lancer, même dès la première année, sur le "terrain".

Depuis 2014, j'anime par exemple une page Facebook d'histoire. Cette page et les contacts noués et gardés au fil des ans avec des auteurs, des chercheurs et des professeurs m'ont permis non seulement d'être assuré que je me lançais sur ma voie mais aussi de grandir.

Autre tips : la maîtrise de l'anglais est indispensable ! Je sais que l'ICP a développé un Pole Langues pour permettre aux étudiants d'étudier les langues selon leur niveau. Un atout pour les historiens aussi...
Publié le 6 novembre 2018 Mis à jour le 20 novembre 2023

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