Soutenance
le 20 juin 2017, de 09H00 à 14H00

Eccentric Existence de David KELSEY

Soutenance de thèse en théologie par M. l'Abbé Messian Huret

Eccentric Existence de David KELSEY. Quand le mystère de l’Homme s’éclaire par une « grammaire trinitaire du Salut »

L’annonce de la bonne nouvelle du Salut en Jésus Christ a toujours été au centre de la théologie chrétienne, mais sa formulation et ses accents ont évolué avec le temps. C’est ainsi que la focalisation sur l’importance de « gagner son ciel » et sur la peur de l’enfer a nourri de longues années de prédications. De même la confrontation du christianisme avec la philosophie des lumières a entraîné une approche fortement teintée d’apologétique dans l’annonce du Salut.

Si l’attention à la vie ordinaire est revenue au centre des préoccupations de la théologie moderne, son approche du Salut a été quelque peu défigurée par un anthropocentrisme et une tournure subjectiviste trop accentués : le Salut a alors été réduit à une difficile quête d’un accomplissement personnel par étape, qu’il soit moral, religieux ou existentiel, dont Dieu est la clé de succès. Il en résulte un rapport à Dieu utilitariste qui conduit à une vision réductrice de l’homme. Dans ce cadre, nourri par le courant postlibéral, le théologien contemporain nord-américain David Kelsey ouvre une nouvelle approche de l’anthropologie théologique dans une démarche radicalement théocentrique et trinitaire.

Son originalité réside notamment dans une lecture trinitaire du Canon biblique autour de trois récits fondamentaux - la création, l’attraction eschatologique et la réconciliation - là où on l’on voyait habituellement que le seul récit de l’histoire du Salut. Cette approche élargit et renouvelle les catégories de Salut et de péché et offre à une postmodernité dont les repères sont brouillés une précieuse grammaire du Salut pour éclairer le mystère de l’homme.
Contact mail :
Leticia Santiago
Lieu(x) :

Institut Catholique de Paris
21 rue d'Assas, 75006 Paris (entrée par le 19 rue d'Assas)
Amphithéâtre Paul Ricoeur

Publié le 26 juin 2017 Mis à jour le 30 janvier 2019

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