Portrait

Alexis Sciard, Master 1 Politiques environnementales et management du développement durable, promo 2014-15

Alexis Sciard, Master 1 Politiques environnementales et management du développement durable, promo 2014-15

Alexis Sciard, étudiant du Master 1 Politiques environnementales et management du développement durable (promo 2014-15) effectue actuellement son stage chez Socialter. Nous l’avons interviewé à cette occasion.

Comment êtes-vous arrivé au Master PEMDD ?

Un peu par hasard à vrai dire. J’ai effectué ma Licence de Droit à Assas et me dirige pour l’instant vers le journalisme. Je n’avais jamais entendu parler de cette formation et ne connaissais pas vraiment l’ICP, si ce n’est de nom. Je suis allé me renseigner, par curiosité, et c’est à ce moment-là que j’ai repéré le Master PEMDD. Ayant dû m’y prendre assez tard, j’ai malgré tout pu avoir un entretien téléphonique avec le directeur et suis finalement arrivé deux ou trois semaines après le début des cours. Une belle opportunité de dernière minute.

Que vous a apporté ce Master ?

Il offre l’opportunité d’approfondir un certain nombre de questions sociales et environnementales et faire du développement durable le socle d’un éventuel travail journalistique. Mais plus largement, la multiplicité des matières étudiées, si elle ne permet pas toujours d’entrer dans les détails, donne aussi beaucoup à voir et attise la curiosité. Par ailleurs, la constitution d’une promotion resserrée, une vingtaine d’étudiants environ, facilite les interactions entre élèves et avec les professeurs. Après avoir étudié dans des amphis de plusieurs centaines de personnes, c’est appréciable.
 

Vous êtes actuellement en stage ?
En quoi consistent vos missions ?

Oui, pour six mois. Je suis dans la rédaction de Socialter, un magazine porté sur l’économie sociale et solidaire. Il existe une version papier, qui sort en kiosque tous les deux mois, et un site Internet en complément. Je suis chargé d’écrire sur les deux supports, ce qui est intéressant car ils fonctionnent différemment, les articles n’ayant pas le même format et contenu, ni la même logique d’écriture. Cela implique également de faire de la veille, assister à des événements, participer à des conférences de presse, réaliser des interviews...
 

Vous avez rédigé un papier « Changement climatique : lutter avec l'émotion et la pédagogie plutôt que le catastrophisme » pour le magazine Socialter.


Pourriez-vous nous en dire plus sur le sujet ?

C’est l’un des tout premiers articles que j’ai rédigés pour le site. Il s’agissait par-là de questionner la pratique de l’engagement en mettant en avant le nouveau projet de Luc Jacquet - réalisateur de « La Marche de l’Empereur » - articulé autour de son prochain film, « La Glace et le Ciel ». La présentation officielle a eu lieu au début du mois de mars. Parmi les participants se trouvait Claude Lorius, personnage émouvant, glaciologue et humaniste émérite. Le documentaire, qui sortira au cinéma le 21 octobre prochain, raconte sa grande aventure en Antarctique et son combat contre le changement climatique. Il a ensuite fallu appeler Luc Jacquet pour lui poser quelques questions. Dans le hall d’un aéroport, entre deux voyages, il a gentiment répondu. Forcément, en tant que documentariste reconnu, il accorde une grande importance à l’image, qui permet de montrer la nature telle qu’elle est, le plus souvent sauvage et belle. Puissante et emplie de poésie, elle est en ce cas mise au service de la lutte contre le réchauffement climatique. Montrer ce qui est en jeu pour prendre conscience, mesurer les pertes, avérées ou à venir, voilà l’un des grands objectifs de ce méta-projet avant la COP21.
 

Enfin, quels sont vos projets pour l’avenir ?

Le développement durable est un concept, une notion très vaste. S’il est important de la définir précisément, il n’en demeure pas moins qu’il existe de nombreux domaines d’application, donc de nombreuses possibilités d’agir. Comme j’aimerais lier l’écriture à la photographie, deux outils qui sont pour moi complémentaires et indispensables, pourquoi ne pas suivre une formation de photo par la suite. Pour le reste on verra, ça laisse de nombreuses portes ouvertes.

Lire l'article rédigé par Alexis Sciard, le 2 avril 2015.

Propos recueillis à la FASSE le 26 juin 2015 par Pascale Nesci.

Pour en savoir plus sur le Master 1 PEMDD.

Publié le 22 juin 2015 Mis à jour le 20 novembre 2023

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